Poids des civilisations, choc des conneries (au nom de la liberté d’expression, et dans le plus grand respect des cultures)

, par Alfred

Mystères de la religion : il semblerait que les intégristes fanatiques sont des cons.
Mystères de l’Occident : il semblerait que des journalistes sans scrupules se cachent derrière des excuses éculées pour faire un peu de pognon.
Mystères de l’Univers : qu’est-ce qu’on en a à foutre ?

Graine de révolte

Eh ben voilà, on aura pas eu à attendre longtemps, ils ont remis ça, les Sarrazins. Manifestations sanglantes en Afghanistan, une ambassade brûlée au Liban et en Syrie, des floppées de drapeaux carbonisés, des démonstrations répétées à travers “le monde musulman" [1], tout ça pour quoi, cette fois ? Des dessins.

Pour ceux qui auraient vécu dans une grotte (toute référence à la vie du prophète, paix et bénédictions sur lui, est involontaire) ces derniers temps, voici en gros l’histoire : en septembre dernier, le journal danois Jyllands-Posten publie douze portraits du prophète Mohamed (paix blablabla). L ’auteur de livres pour enfants Kåre Bluitgen, qui préparait un livre sur le Coran et la vie du prophète, avait peu de temps auparavant mentionné des difficultés pour trouver un illustrateur pour son livre. Les illustrateurs, apparemment avaient peur que le simple fait de représenter le prophète, geste considéré comme un crime par les intégristes musulmans, ne justifie un sort à la Theo van Gogh [2]. Il est bon de souligner que cet interdit de la représentation de Mohamed est le fait de communautés particulières de l’Islam. Comme les catholiques et les protestants ne s’entendent pas forcément sur ce même thème, les dénominations musulmanes ont des points de vue différents. Il existe une longue tradition d’art représentatif chez les Sunnites ottomans, ou chez les Chiites, par exemple, alors que les Salafistes condamnent toute représentation.

C’est donc en réponse à Bluitgen que le journal danois publie 12 représentations du prophète [3]. Il ne s’agit plus à ce moment, de proposer des illustrations pour le livre, mais de commenter sur l’atmosphère d’auto-censure chez les illustrateurs. La publication provoque une réaction locale mais reste généralement relativement inapercue. Des activistes musulmans locaux montent alors un dossier contenant les caricatures du Posten et des informations pour le moins douteuses, avec pour but de rallier l’immatériel “monde musulman.” Ca marche, petit à petit. Une publication dans un journal égyptien en octobre n’avait eu pour ainsi dire aucune conséquence. Mais arrive l’année nouvelle, et l’affaire a grossi, tant et si bien que des journaux français, allemands et belges, sentant la bonne aubaine, republient les dessins vaillamment, au nom de la Liberté d’Expression, que diable, allons z’enfants !

Philippe Val gonfle le torse et se tient bien droit, c’est vrai que Charlie Hebdo c’est plus ce que c’était, alors ce genre d’occase ça ne se rate pas. Charlie Hebdo est sensé etre le descendant direct de Hara-Kiri, journal censuré au premier numéro pour cause de caricature trop acerbe. Ces affaires-là ils connaissent. Ils sont habitués des poursuites à fond religieux ; ils sont une des cibles favorites de l’AGRIF (Alliance Générale pour le Respect de l’Identité Française, excusez du peu). On comprend qu’ils s’énervent. "Et puisque les intégristes musulmans demandent à ce qu’on respecte les tabous des musulmans, nous allons faire une liste de tous les tabous de toutes les religions, pour montrer que s’il fallait en tenir compte, on n’aurait plus le droit de rien faire" [4], nous dit-il, héroique. Tout le monde s’y met, en ton nom, liberté chérie, combat avec tes défenseurs ! C’est la patrie en danger. On en aurait les larmes aux yeux.

Les Sarrazins ne passeront pas

La citation résume relativement bien la situation : ils sont nombreux, mais ces gens qui défilent, ce sont bien des intégristes, les seuls qui vont se faire chier à poursuivre Charlie quand ils caricaturent des curés ou des mollahs, et des groupes que quatre mois de bourrage de mou auront artificiellement remontés. Ah c’est sur, il y a différents niveaux de bourrage de mou. Superbe démonstration. Les journaux d’Europe tenaient à nous prouver que les intégristes et les gens qu’ils manipulent sont des cons. Mission accomplie, comme dirait George Bush, que je respecte aussi, d’ailleurs, et qui s’y connait plutot bien en bourrage de mou ultra-rapide lui-meme, merci d’avoir demandé.

Pendant ce temps, tout ce que le "monde musulman" compte de coléreux sortent dans les rues, mettent le feu à tout ce qui passe, boycottent le fromage danois. La réaction justifie l’action, apparemment. Ha ! Vous voyez ! Ils sont fous.

On pourrait parle des heures du fait que la grande majorité du “monde musulman” se fout de ces caricatures comme de ses premières couches, et que les réactions dans les pays ayant publié les caricatures sont restées dans les limites de ce qu’on peut attendre de groupes religieux. Certainement, la France est habituée à entendre les pingouins intégristes catholiques hurler au loup dès que l’ombre d’une croix apparaît à la lune de la critique anti-cléricale. Certainement, on n’aura ni oublié les bombes de la Dernière Tentation du Christ, ni les multiples procès intentés par les associations catholiques telle l’AGRIF contre, entre autres, Charlie Hebdo. Mais l’intégrisme musulman est pire, parce qu’éternellement autre. C’est pas de chez nous, que voulez-vous, et ça s’adapte pas. Ici en Occident les guerres de religion c’est du passé ; du fait de notre longue et admirable histoire, on se bat pour la liberté. Les bougnoules se battent toujours exclusivement pour leur prophète à la con. Et voilà, on est juste totalement différents. Gardez ça en tête, ça vous servira plus tard.

Ce qui pose problème, bien évidemment, ce n’est pas l’anticléricalisme supposé de la chose, et avancé par Charlie. La religion, c’est con. C’est pas nouveau. Mais au-delà de l’apparente fougue laïque, on atteint quelque chose d’autre. Assez drole de retrouver les grands pourfendeurs de Charlie bras dessus dessous avec France-Soir, pour la liberté ! C’est beau comme un cantique. On nous fera remarquer que les autorités françaises de toutes les grandes religions se sont entendue pour condamner la publication des caricatures danoises ; ça veut bien dire ce que ça veut dire, tous les bigots d’accord contre ces caricatures ! Ça veut dire qu’en effet, au fond, on ne peut être choqué que si on a de la religion, et que les laïcards comme nous devrait soutenir les journaux parce qu’ils font acte de résistance face à l’avancée des obscurantismes, blablabla... On aimerait que tout ça soit complètement vrai, complètement de bonne foi. Seulement il y a deux poids, deux mesures, et pas entièrement malgré les caricaturistes. On suggère que pour l’Européen moyen, critiquer le catholicisme ou le protestantisme c’est se critiquer soi, quand critiquer l’Islam-ou le judaisme, d’ailleurs-c’est toujours critiquer un Autre, un pas de chez nous. On n’aura jamais autant entendu parler de persécution. Je suis sur que Denis Robert aimerait bien trois onces de toute cette bonne volonté pour son propre petit procès de liberté de la presse, mais bon. Le Luxembourg, c’est moins glamour qu’un plan de drapeau danois qui flambe. Et le drapeau danois est même carrément plus classe. Je m’égare.

Mohamed, c’est un Arabe ça, barbe broussailleuse et turban, obligé. La représentation ne pose pas de problème dans le monde chrétien, qu’on nous dit, c’est parce que les caricatures, on a l’habitude. Mais oui. On a aussi l’habitude de voir Jésus comme une espèce de hippie maigrichon, mais indubitablement occidental, et pareil pour ses compères, tant qu’à faire. Des siècles de représentation y ont veillé, merci beaucoup. Tant et si bien que quand le rappeur chicagoan Kanye West se retouve avec une couronne d’épines en couverture de Rolling Stone, on ne sait pas trop ce qui choque plus les intégristes américains, qu’il imite le Christ, ou qu’il montre un Christ noir. Quoiqu’il arrive à Jésus en caricature, son image reste sensiblement la même, la souffrance en slip et le sang qui coule rouge sur sa peau bien blanche (soit dit en tout respect du Fils de l’Homme, bien entendu). Le sauveur est blanc de peau. Les caricatures du Posten ne représentent pas tant le prophète que l’idée que chacun des dessinateurs se fait de la menace réelle ou fantasmée, qu’ils voient dans l’Islam. Mohamed, c’est 13 siècles de hordes sarrazines assoiffées de sang, du cimeterre à la bombe, en une page. On peut se foutre de l’aspect religieux et questionner l’aspect purement culturel.

Choc et terreur : la campagne

Pour ce qui est de la réaction internationale, on ne pourra pas dire qu’elle n’a pas été préparée. L’aubaine des uns est aussi l’aubaine des autres ; quand France-Soir, Charlie et les autres se font des couilles en or sur la controverse, c’est précisément parce que de l’autre côté aussi, les intégristes se frottent les mains. Ils ont un intérêt commun ; sans réaction intégriste, ces dessins ne seraient que ce qu’ils étaient jusque récemment : des caricatures assez médiocres, dont certaines aux relents racistes plutôt nauséabonds, publiés avec l’excuse habituelle de la liberté d’expression. Une excuse d’autant plus facile que les dessins ont été publiés originellement sans problèmes, sinon les rêves de persécution de ses auteurs et les plaintes attendues d’organisations musulmanes. La seule censure dont on parle ici est celle que les caricaturistes et illustrateurs s’imposent à eux-mêmes. Je veux bien accepter que le sentiment n’est pas gratuit, qu’il y a eu des agressions menées par des extremistes musulmans, mais tout cela témoigne aussi, je pense, d’une certaine vanité. Il aura fallu plus de 4 mois pour que le monde musulman se sente enfin choqué par ces dessins. On a fait plus choquant, quoi. Mais tout vient à point à qui sait attendre.

Entre septembre et février, un groupe de religieux musulmans a travaillé à diffuser ces dessins et encourager à l’outrage, ajoutant notamment trois images clairement choisies pour attiser le scandale [5], alors que de l’autre coté ces dessins vieux de 4 mois se voient subitement répliqués à travers l’Europe. Coincidence pour le moins intéressante.

La controverse a été fabriquée, comme la chronologie de l’affaire le montre suffisamment bien. Mais revenons une minute à l’origine de cette controverse, ces 12 dessins. 6 d’entre eux jouent assez subtilement avec leur sujet, évoquant exclusivement l’image du prophète, ou suggérant la dimension culturelle et politico-financière de l’occasion. Il s’agit de relations publiques, de publicité, laissent entendre trois des dessins. En langage moderne on peut aussi appeller ça liberté d’expression.

Les 6 autres dessins évoquent le terrorisme islamiste en relation avec Mohamed, le plus agressif restant probablement celui nous montrant un Mohamed hirsute tenant un énorme couteau, anonymisé par une barre noire en travers des yeux, devant deux jeunes femmes vêtues d’un hijab qui ne révèle que leurs yeux. Le mélange des réfèrences, pour ne pas être anodin, est cependant troublant. Il en va de même pour les dessins montrant Mohamed en compagnie d’autres personnages. La caricature la plus reproduite, probablement, celle qui nous montre Mohamed coiffé d’un turban-bombe portant le credo musulman [6], est aussi la plus déroutante. Les interprétations sont multiples ; Mohamed sait-il que sa coiffe est une bombe ? la bombe est-elle l’Islam, ce qui en est fait ? Ces dessins montrent tous, consciemment ou non, le revers de la médaille : l’Islam est généralement considéré parallèlement au terrorisme islamiste. Si les costumes sont “historiques,” les références sont clairement au terrorisme, comme autant d’échos à nos bonnes vieilles croisades. Ce qui semble suggéré ici, c’est que “le monde musulman” n’a pas dépassé le Moyen-Age. Les Sarrazins ont toujours le couteau entre les dents, ils vous égorgeront à la moindre occase. Vous me direz, ben c’est un peu ce qui provoque l’auto-censure à l’origine du projet. C’est clair. Mais on commence à tourner en rond, déjà, non ?

Liberté, j’écris ton nom

Il y a une certaine ironie à voir que ces dessins proviennent du Danemark, un pays qui s’est récemment distingué par son virage à droite toute. L’ironie aura atteint son comble encore plus récemment avec le renvoi de l’éditeur du Posten après qu’il ait annoncé avoir pris contact avec le journal iranien qui, par réaction à l’affaire, avait proposé un concours de dessins sur l’Holocauste, suivant le proverbe bien connu : dans le doute, attaque les Juifs, ils ont l’habitude. A finesse, finesse et demi, l’éditeur culturel du journal danois avait dit être intéressé par la publication de ces dessins. Liberté d’expression, tout ça, en tout respect des cultures, évidemment. Mais manque de bol ; on déconne pas avec l’Holocauste. Le Posten s’est récemment excusé des caricatures de Mohamed, désolé les gars, on pensait vraiment pas que ca irait aussi loin, hein, et dans le même mouvement a annoncé qu’il était hors de question de publier les dessins sur l’Holocauste. Y a des limites, quand même.

Alors Dieu seul sait (et je respecte Dieu dans sa toute-puissance, que ce soit clair) ce que ces dessins représenteront, mais y aurait-il des limites à la liberté d’expression ? Aaaah... Ben... Hm. L’Holocauste est la limite contre laquelle s’est défini le monde d’après 1945. Pas touche. Pour ce qui est du racisme ordinaire par contre, apparemment cela reste couvert par notre sacrosainte liberté d’expression.

Sous leurs dehors bon enfant, certaines de ces caricatures sont véritablement insultantes. La réaction est clairement disproportionnée, mais elle a l’avantage de confirmer les préjugés de chacun. Tout le monde est content. Et c’est là, précisément, que le bât blesse. Comme le soulignait récemment un ami dans une conversation, la satire est sensée s’attaquer aux vices de son temps. Si l’islamisme est certainement un vice de notre temps, le retour du refoulé raciste en Europe en est un autre, que l’on a tendance à défendre plus qu’autre chose, de nos jours.

Ah y a pas à dire, le monde musulman, c’est la préhistoire près de chez toi. Ne comprennent-ils donc rien à rien ? La liberté d’expression, voilà un concept qui leur est étranger ! Regardez-les donc ! On leur crache à la gueule tous les jours et ça les emmerde, mais ils se prennent pour qui ? Ils viennent chez nous et ils sont pas contents ?

L’argument de la liberté d’expression, c’est assez usité de par chez moi, aux USA. Ils l’ont probablement inventé. Je le voyais encore récemment, dans des lettres reçues suite à l’écriture d’un article au sujet de la mascotte de l’Université d’Illinois [7]. Dans un autre exemple de finesse, Chief Illiniwek est un étudiant, en général bien blanc et plutôt rougeaud, qui se déguise en Indien de cinoche, danse comme un couillon et fait des galipettes à la mi-temps des matchs de l’équipe universitaire. Plus vieille mascotte du pays, il est défendu bec et ongles par les anciens de l’Université pour qui il représente avec dignité l’héritage indien de l’état. C’est, comme on dit assez facilement ici, une tradition locale. Nombre d’associations indiennes ont porté plainte, se sentant insultées, pour se voir répondre qu’ils ne comprenaient rien, que c’était un hommage, et ultimement qu’ici c’est l’Amérique, on a la liberté d’expression, c’est pas parce que trois peaux-rouges se sentent offusqués qu’on va faire des manières, non ?

Bien sûr que non. L’argent est de leur côté. Il est plus que probable qu’à moins de sévères sanctions (par ailleurs considérées par les autorités régissant le sport universitaire), rien ne changera. On parle d’un état où jusqu’aux années 80, l’équipe du lycée de la ville de Pekin, Illinois s’appelait les Chinetoques. Sans déc. Et y en a des pires.

Alors oui, c’est l’Amérique. On peut en parler longtemps, des ricains et de leurs conneries ! Ils ont plutôt évité de publier les dessins d’ailleurs, c’est dire. Oui mais voilà, ici la liberté d’expression, c’est autre chose que la vision qu’on en a en France, désolé les gars.

Ces ricains, faut toujours qu’ils ouvrent leur gueule

La liberté d’expression, ici, c’est une autre histoire. On parle d’un pays ou un avocat juif de l’ACLU (American Civil Liberties Union) a défendu le droit du parti nazi Américain à défiler dans une banlieue juive de Chicago [8]. C’est aussi Noam Chomsky ; honni pour avoir laissé paraître un de ses textes en défense de cette notion en préface à un livre du négationniste Faurisson. Chomsky s’est fait détruire en France, notamment par Philippe Val. Son point de vue, cependant, a toujours eu le mérite d’être limpide ; dans la tradition libertaire américaine, Chomsky ne voit aucune limite à la liberté d’expression, pas même le négationnisme. Tout point de vue peut être exprimé ; sa valeur est une autre histoire. Ce qui surprend un peu dans la tournure de ces évènements, c’est précisément que l’on sait à quel point ce point de vue absolu sur la liberté d’expression a peu de soutien en France, et en Europe en général. La France s’est fait un devoir de donner un cachet étatique à la vérité historique quand ca l’arrange, comme le montre encore bien lourdement la loi récente sur les bienfaits de la colonisation. De même le racisme est hors la loi. Pas que ça me gêne personnellement, mais ça n’empêche rien, bien évidemment. La gauche est anticléricale et antiraciste, alors par extension leurs commentaires, toujours anticléricaux, sont aussi toujours antiracistes, donc voila. CQFD.

L’hypocrisie de la chose semble évidente, mais permet de jouer les vierges effarouchées. L’éditeur du Posten s’est fait avoir à son propre jeu. On peut jouer au con et prétendre ne pas comprendre ce qu’il y a de tellement insultant dans certaines des caricatures du Posten. Autant que la représentation de Mohamed, probablement, c’est l’éternelle mise en sac de l’Islam comme religion terroriste qui commence à lasser. Le développement de l’affaire, orchestrée par ces mêmes minorités fanatiques dépeints dans les dessins, et par les media, est au niveau habituel des débats ces derniers temps. On a beau jeu de ne pas insister sur le contexte des manifestations ; au Liban, secoué par des changements politiques récents, il semblerait que des groupes pro-Syriens soient à l’origine des troubles. En Afghanistan, l’occasion fut prétexte à attaquer des bases américaines. Les intégristes n’en ont probablement rien à foutre, de cette affaire. Elle fournit juste un bon prétexte à tout péter avec vertu. Le rêve. La vertu, c’est aussi ce qui mène nos media en mal de virginité. Après un trop plein de complaisance, défier la sombre menace islamiste, ça montre qu’on a des couilles et de la déontologie.

Ah, couilles et vertu ! Que de crimes a-t-on commis en vos noms !

Notes

[1Dimension parallèle à la notre, le monde civilisé judéo-chrétien.Dans notre monde, la religion n’empiète jamais sur la liberté d’expression, les policiers donnent des fleurs aux passants en récitant les articles de la Déclaration des droits de l’homme, en tout respect des cultures. Dans le monde musulman, tout le monde est soit barbu, soit mort, et on ne danse que sur les os des infidèles, gens sur lesquels on pisse.

[2Assassiné il y a peu pour ses prises de position contre l’Islam par un fanatique.

[3A voir ici puisque vous insistez.

[4Cité ici.

[5Les trois images supplémentaires ici, ici et ici, clairement choisies pour leur énormité, n’ont jamais été publiées par le Posten. La photo de l’homme au groin de porc s’avère avoir été prise à un tournoi de cri de porc en France !

[6"Il n’y a de Dieu qu’Allah est Mohamed est son prophète"

[7Ici. La classe.

[8L’épisode, que l’on connait principalement ici pour avoir été évoqué dans le film les Blues Brothers, a été sujet d’un film TV et d’un livre. En anglais.