Matérialisme, points de vues et inoffensivité du postmodernisme.

’Voyous’, ’petits cons’, ou sages ?

, par Nico Melanine

La nouvelle crise des banlieues de Villiers-le-Bel aura révélé une fois de plus que la pensée dominante n’apprend pas de ses erreurs. Elle recycle sa propre médiocrité pour diffuser toujours un même mépris de classe. Une idéologie qu’il convient de combattre et de rejeter activement.

“C’est ni le pied ni la gloire quand tout crâme
C’est même pas une réponse à la hauteur du drame,
Mais c’est comme ça c’est tout, c’est tout ce qui reste
Quand le quartier fait même peur à la peste."
La Rumeur. Qui ça étonne encore ?

Est-il besoin de revenir sur les évènements de Villiers-le-Bel ? Que dire qui n’aurait pas été dit lors du soulèvement des banlieues en 2005 ? Le problème est peut-être précisément que de tous les côtés, on nous sort les mêmes rengaines. Au niveau du gouvernement (non, vraiment ?), des médias (tu m’étonnes), de la blogosphère (ah). Le plus désolant est sans doute de constater que rien n’a changé, et que rien n’est sur le point de changer. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. On pourrait résumer les choses simplement en disant, avec Laurent Mucchielli, que tant qu’on refusera de traiter les questions de fond, on aura des émeutes. Seuls le moment directement déclencheur et le contexte dans lequel les évènements se sont déroulés changent quelque peu, mais pour le reste, l’histoire semble se répéter.

La crise de la social-démocratie

Dernièrement, ce sont les propos de Fadela Amara, ancienne présidente de Ni putes ni soumises, actuelle secrétaire d’état chargée de la politique de la ville—et donc, malgré le changement de statut, éternelle agent d’une politique réactionnaire visant à stigmatiser une partie de la population sur de pseudos critères ethnico-religieux—qui ont provoqué des réactions.
Comme l’ensemble du gouvernement, Fadela nie le caractère social de la crise de Villiers-le-Bel, et ajoute, non sans ironie : "ce n’est pas parce qu’on est pauvre, exclu, discriminé, que l’on peut saccager. Ceux qui disent cela sont irresponsables".
Ces paroles manipulatrices ont provoqué l’émoi d’un certain nombre de personnes, qui ont assez justement cherché à en démonter le message principal.
Fadela est ignoble, parce qu’elle ne cherche pas à comprendre, et surtout parce qu’elle insinue qu’expliquer, ce serait déjà un peu excuser. C’est là que la gauche progressiste et rationaliste n’est pas d’accord. C’est là qu’elle s’insurge et invoque son sport favori, les sciences humaines, et plus particulièrement les sciences sociales. Bien sûr qu’on peut expliquer, nous dit-on, bien sûr qu’il faut expliquer, on a toute une légion de sociologues qui sont payés pour observer, faire des rapports, et expliquer. Et en aucun cas cela ne revient à excuser. Entendez-nous bien, expliquer n’est pas excuser.
Voilà donc la ligne à ne jamais franchir : excuser. Expliquer oui, comprendre à la rigueur, mais excuser, non. Voilà les limites que les sociaux-démocrates s’imposent et imposent à leur science de prédilection, la sociologie. Tu expliqueras, mais tu ne jugeras point. On se retranche derrière l’aspect scientifique d’une observation, et on prétend refuser de juger, de prendre parti, en refusant explicitement d’excuser.
Sauf qu’en refusant d’excuser, comme le gouvernment nous invite ou plutôt nous incite à le faire, on lui donne raison et on indique qu’effectivement, ce qui se passe est inexcusable.
Sauf qu’au passage des explications, ici ou là, on entend tout de même que ceux qui brûlent un gymnase sont des ’petits cons’.
Là où on favorise une soi-disant objectivité scientifique, on réalise finalement qu’un jugement a lieu, qu’on prend parti, de manière plus ou moins explicite selon les cas.
Les illusions de la neutralité politique tombent à la lecture des réactions indignées de la gauche progressiste.

Postulats de base

Le problème avec ce genre de positionnement, c’est qu’on joue le jeu du gouvernement. On reste sur le territoire de la droite, sur le terrain des politiciens, sur les problématiques qu’imposent les dominants. En posant le problème selon des termes qui se révèlent incapables de dire quoi que ce soit, on est voué à l’échec, ou tout du moins à une impasse. En partant sur des postulats biaisés, on finit par focaliser sur des aspects peu signifiants d’une situation complexe, qui mérite non seulement d’autres réponses, mais pour cela mérite déjà d’autres questions.
Ce genre de processus fermé a été notamment révélé par Stuart Hall, principal fondateur des cultural studies dans les années 60 en Angleterre. En 1962, en effet, une loi anti-immigration fut passée qui limitait l’accès au Royaume-Uni des populations issues du Commonwealth aux seules personnes ayant préalablement reçu un permis de travail. Ces populations, citoyennes du Commonwealth détentrices de passeports délivrés en dehors du Royaume-Uni, devenaient ainsi soumises à divers contrôles et pouvaient être déportées en cas de condamnation sur le territoire anglais. Comme l’écrit Peter Fryer dans son livre Staying Power : The History of Black People in Britain [1], le but de cette loi était clairement de réduire le nombre d’immigrés noirs en Grande-Bretagne. Son principe implicite était de dire que les noirs étaient la source des problèmes de violence qui se déroulaient sur le sol anglais depuis plusieurs années, ce alors qu’ils en étaient eux-mêmes les victimes originelles.
Ce principe n’ayant jamais été fondamentalement remis en question, tout le reste s’en est suivi, nous explique Stuart Hall, en dénonçant notamment la multiplication au cours des années qui suivirent de programmes télévisés dits libéraux dédiés aux problèmes de relations entre les races. Chaque mot et chaque image en étaient selon lui imprégnés d’un racisme inconscient, pour la raison principale qu’ils étaient précisément basés sur des postulats racistes [2].

Ainsi, dans le cas qui nous occupe, le problème n’est peut-être pas tant ceux que le gouvernement nomme des voyous, ou d’autres des petits cons, mais précisément tout le reste : tout ce qu’eux ont au moins le courage de dénoncer et de combattre un système injuste et oppressif dans son ensemble, que le gouvernement ne nous somme évidemment pas d’excuser ou non, cherchant avant tout à détourner notre regard de la forêt d’enjeux réels qui se cache derrière l’arbre de la violence des révoltes des banlieues. Il ne s’agit donc pas d’excuser ou pas les actes commis, mais bien de faire l’effort de regarder ce que les ’voyous’ nous révèlent, ce qu’ils nous montrent d’un doigt qui est bien un doigt tendu à la face du système capitaliste qui crée et entretient de par sa nature même (hiérarchique, compétitive, autoritaire, ...) l’exclusion sociale, les discriminations, les inégalités, la stigmatisation.

Mais, comme le dit le proverbe, quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt...

Tout ça n’empêche pas, Nicolas

On s’entendra malgré tout rétorquer que tout ça n’empêche pas, Nicolas, qu’excusable ou non, la violence aveugle n’est pas une réponse politique appropriée. On pourra alors répondre que cette ’violence aveugle’ montre avant tout que la commune n’est pas morte. La comparaison aura beau paraître déplacée aux gardiens de la doxa marxiste, Laurent Mucchielli rappelait que le mot ’lumpen’ qu’employait Marx pour décrire la frange subalterne du prolétariat en 1848 était traduit par le terme de ’racaille’ qui est celui qu’a utilisé le gouvernement en 2005 pour désigner plus ou moins dans son ensemble la jeunesse des banlieues.
On pourra aussi se demander ce qui a jamais été obtenu sans violence. Les mythes des succès de la non-violence ont beau être tenaces, ils masquent souvent des actions directes ciblées qui ont permis de faire avancer la situation par un recours à une forme de violence. C’est se contenter de l’histoire officielle que d’en rester à cette mythologie. Malgré ce que l’on a essayé de nous faire gober récemment, l’esclavage n’a par exemple pas été aboli par l’humanisme et la bonté soudaines dont auraient fait preuve les gouvernements occidentaux mais notamment à cause des révoltes d’esclaves, par la suite relayées par les luttes des travailleurs. Sans parler même de la victoire de la révolte de Saint-Domingue, les mutineries répétées et développées de longue date par les esclaves dans les colonies ont contribué a changer les données et faire évoluer la situation à différents niveaux pour finalement venir à bout du système esclavagiste.
Le mouvement pour les droits civiques aux Etats-Unis, n’a pas lui non plus été spécialement pacifique. Le succès de la rhétorique non-violente de Martin Luther King reposait principalement sur la garantie d’une réaction violente et la possibilité que celle-ci soit fortement médiatisée. Les succès du mouvement dans son ensemble furent aussi dûs aux affrontements directs et collectifs contre la police. C’est notamment en réponse à de tels affrontements dans les rues de Birmingham, Alabama en 1963 que la police s’attaqua aux manifestants à coups de lances à eau et de chiens-loups, devant les caméras du monde entier. Suite à ces évènements, le gouvernement américain se décida à peser pour faire passer la loi pour les droits civiques qui s’était alors endormie à l’assemblée, et King lui-même déclara : "Le son de l’explosion de Birmingham s’est fait entendre jusqu’à Washington" [3].
Sans multiplier les exemples, on pourra constater aussi que se focaliser sur la violence des opprimés, c’est ignorer la violence des oppresseurs, à laquelle les opprimés ne font que répondre. C’est nier la violence du système capitaliste qui veut qu’une minorité de possédants impose de façon autoritaire, arbitraire et avec force ses règles à une majorité d’exclus.
La question, encore une fois, est alors de savoir si cette violence là, bien plus que celle exprimée en banlieue, est appropriée.

De plus, comme l’indique assez justement Laurent Mucchielli, cette violence des banlieues est "un mode d’entrée en politique, ou un mode d’expression politique". Voilà ce qui importe avant tout. Passer un jugement condescendant sur les termes de cette expression politique, c’est entre autres choses ignorer les réalités matérielles dans lesquelles elle s’inscrit. La condamner ou refuser de l’excuser c’est ne pas voir qu’elle est moins un problème que peut-être le début d’une solution. Si la violence ne doit évidemment pas être en soi exempte de critiques sous prétexte qu’elle est justifiée, au bout du compte, la violence des banlieues est plus proche d’une solution que la passivité bourgeoise ambiante qui est loin, sinon de contester, tout au moins de questionner le système capitaliste qu’elle contribue avant tout à renforcer. Comme le rappelait Le Yéti, "Il y a pire que le bruit des bottes, il y a le silence des pantoufles". Mais personne ne nous amène à nous prononcer sur cette passivité, ce silence. C’est une question qu’on ne pose plus, qui n’est pas d’’actualité’. Docilement, on ne la pose alors pas non plus, et on n’y répond pas.

Bases du postmodernisme

Force est de constater que globalement, que ce soit au travers de l’actualité telle qu’elle est construite par les médias dominants ou dans la tendance majoritaire des sciences humaines actuelles, le point de vue de l’opprimé est rarement mis en avant, pris en compte ou même mentionné, et encore plus rarement celui depuis lequel on parle. Les cultural studies telles que développées par Stuart Hall et l’école de Birmingham, et avec elles le point de vue minoritaire qu’elles ont développé ont en effet été diluées, voire phagocytées, par une tendance et une approche postmodernes des sciences humaines.
Comme l’indique Jordi Vidal dans son livre (discutable à bien des égards mais qui soulève des points intéressants) Servitude et Simulacre [4] : "Certains affirmeront qu’il y a deux ’cultural studies’. Les premières, développées par l’école de Birmingham (Center for Contemporary Cultural Studies) dans les années 1960, ont tenté d’élargir la notion de culture en accordant aux styles de vie de la classe ouvrière et aux médias le même sérieux qu’à la culture officielle. Les secondes, plus récentes mais bien plus efficaces en terme de notoriété, ont abandonné toute référence à la classe ouvrière, jusqu’à mettre en doute son existence même et, au rythme du développement mondial de l’hypercapitalisme dans les années 1980, ont privilégié l’étude des sous-cultures jeunes, substitué à l’étude des classes sociales celle des genres, abandonné la critique des médias pour l’analyse de leur seule réception [...] on est passé, en quarante ans, de l’analyse critique du sort de l’ouvrier anglais envisagée à partir de son point de vue, de sa parole et de ses conditions de vie, à l’étude comparée des vertus de la poupée Barbie et de la chanteuse Madonna."
Plus loin il ajoute, au sujet de ce qu’il considère être cette deuxième tendance des cultural studies, qu’elles "sont remarquables, non pour avoir produit une théorie nouvelle et cohérente, mais pour leur habileté à maintenir les questions théoriques et politiques dans une tension permanente, sans résolution" [5].

Il ne s’agit donc pas de remettre en question ou de condamner les sciences humaines ou sociales, souvent utiles dans leur travail d’analyse et de compréhension, mais d’indiquer ou de constater les limites d’une tendance devenue majoritaire à l’intérieur de celles-ci.
Des limites inhérentes à toutes ces disciplines existent bien, dans la mesure où elles fragmentent artificiellement l’analyse des activités humaines en connaissances parcellaires, cloisonnées et distinctes les unes des autres. C’est ce qu’explique Marx et Engels dans L’Idéologie allemande : "Nous ne connaissons qu’une seule science, celle de l’histoire. L’histoire peut être examinée sous deux aspects. On peut la scinder en histoire de la nature et histoire des hommes. Les deux aspects cependant ne sont pas séparables ; aussi longtemps qu’existent des hommes, leur histoire et celle de la nature se conditionnent réciproquement.” [6]
Mais les limites qui nous préoccupent ici sont davantage celles mentionnées par Jordi Vidal. En premier lieu, ce sont les limites liées à l’abandon du point de vue de l’opprimé, non seulement écarté mais bien souvent combattu. Pour ne prendre qu’un exemple parmi les moins flagrants mais malgré tout significatif, l’empressement à qualifier toute violence se déroulant dans les banlieues d’’émeutes’ semble révélateur d’un point de vue particulier, à priori bien plus proche de celui de l’ordre actuel que de celui de sa contestation. Si le point de vue de l’opprimé était défendu, ou ne serait-ce même que pris en compte, il serait plus juste de parler, par exemple, de soulèvement populaire. Peter Fryer explique les problèmes que peut poser ce type de terminologie à propos des évènements qui ont eu lieu à Brixton en 1981 et de l’utilisation du mot ’émeutes’ pour les qualifier : "... il est excellent pour les gros titres ; mais y recourir pour décrire ce qui fut en fait le soulèvement de populations urbaines entières, blancs et noirs mélangés, ne sert qu’à obscurcir la véritable nature ainsi que les causes de ces évènements”. [7]
Les autres limites sont celles de la non-résolution permanente à l’oeuvre dans une tendance des sciences humaines, et qui guette ici les partisans d’une recherche de l’explication pour l’explication, qui se contentent d’expliquer les raisons de la crise mais refusent d’aller plus loin et de prendre parti, ou position. Ils finissent par devenir les agents d’une sociologie pure, faite en soi et pour soi, ce qui au bout du compte ne présente que peu d’intérêt et peut même desservir la cause de l’opprimé en préservant un status-quo conservateur. La critique que Marx adressait à la philosophie dans ses Thèses sur Feuerbach mettait bien en valeur cela : "Les philosophes n’ont fait qu’interpréter diversement le monde, il s’agit maintenant de le transformer".

Ce défaut de certaines sciences humaines et sociales trouve une illustration dans le débat qui a opposé Chomsky à Foucault en 1971 à la télévision hollandaise. Chomsky, reconnaissant les limites de la connaissance humaine et les incertitudes des concepts crées par celle-ci, reste partisan d’une approche matérialiste et dialectique et revendique ainsi la nécessité d’une action et d’un engagement politique concrets, avec les moyens - même limités ou imparfaits - qui sont à notre disposition. Foucault reste lui focalisé sur l’idée que toute notion forgée à l’intérieur d’une civilisation - puisque limitée et imparfaite - ne peut être utilisée pour revendiquer un bouleversement des fondements de cette même civilisation. Sans voir qu’une civilisation est aussi faite de luttes et de courants contradictoires, il aboutit à une impasse totale, et illustre parfaitement cette non-résolution dont se satisfont dans leur majorité les approches structuralistes et les théories post-modernes globalement dominantes, ainsi rendues parfaitement inoffensives, voire même contre-productives.

Matérialisme de base

Si le refus d’une approche matérialiste peut empêcher un positionnement politique concret, il a parfois aussi pu empêcher, pour en revenir aux évènements de Villiers-le-Bel, de saisir les enjeux qui unissaient les acteurs de ces évènements au reste des étudiants ou travailleurs en lutte au même moment en France. Comme l’a bien analysé Denis Sieffert, que ce soit à propos des universités, des transports publics ou de Villiers-le-Bel, les crises résultent principalement de politiques volontaires de désengagement de l’état, entendu dans son acception de service public. Si les protestations face à cette volonté et à ce manque s’expriment de différentes manières, c’est avant tout parce que les conditions dans lesquelles elles s’inscrivent sont différentes. La forte présence policière dans les banlieues, et tout ce qui l’accompagne conditionne évidemment toute forme de réaction. Comme l’écrit Denis Sieffert : "ce qui est insupportable dans ces cités, c’est que la police - et une police principalement répressive - soit devenue l’ultime incarnation de l’État. Celui-ci n’est plus présent dans ses missions de service public, il n’est plus là pour aider, pour servir, pour associer ; il n’est là que pour traquer et réprimer. En renonçant à ses missions les plus valorisantes, l’État devient un ennemi là où il devrait être un ami."

Il en résulte qu’il ne faut pas stigmatiser, comme le gouvernement nous encourage à le faire au travers de questions biaisées, ceux qui se sont soulevés dans les cités contre les injustices et les inégalités d’un système qui les touche le plus durement, mais qu’il s’agit de se déclarer solidaires de leur lutte qui est bien la même que celle des étudiants et des travailleurs.
Il s’agit de rejeter les prémisses et le prisme d’analyse que nous impose la doxa - gouvernement, médias ou autres - et, en adoptant le point de vue des opprimés de prendre position en leur apportant notre soutien.
Il s’agit enfin, de reconnaître le caractère politique de leur révolte, et d’encourager le lien de celle-ci au reste des révoltes actuelles, que ce soit celles des travailleurs, des étudiants ou de tous ceux qui ont le courage de rejeter un système oppressif, inégalitaire et violent.

"Car tout porte a croire que les tierquars
Ont toute la France contre eux
Et bien avant que ça reparte en queue”
La Rumeur. Qui ça étonne encore ?

Notes

[1Staying Power : The History of Black People in Britain. Pluto Press, 1984. p.382.

[2Voir Stuart Hall. The Whites of Their Eyes : Racist Ideologies and the Media. In Silver Linings, 1981. Cité dans le livre de Peter Fryer.

[3Ma traduction de "The sound of the explosion in Birmingham reached all the way to Washington", citation tirée de cet article qui démonte précisément certains mythes de la non-violence.

[4Servitude et Simulacre en temps réel et flux constant : réfutation des thèses réactionnaires et révisionnistes du postmodernisme. Editions Allia, 2007. p. 41.
Les attaques souvent vagues et généralisantes du livre rendent beaucoup de ses jugements peu pertinents. C’est cependant la conception rigide de l’auteur, très peu - pour ne pas dire jamais - critique d’un marxisme orthodoxe étroit qui est la plus gênante. Il n’en reste pas moins que le livre contient quelques vérités et soulève des points intéressants donc. Mais demandez par exemple à votre bibliothécaire de le commander et formez votre propre jugement. Ce livre n’est pas le sujet de l’article...

[5Ibid. p. 45.

[6Cité en préambule au livre de Jordi Vidal.

[7Staying Power : The History of Black People in Britain. Pluto Press, 1984. p.395.