Dans Spaghetti Brothers, les Centobucchi font parler la poudre aux États-Unis, dans les années 30, en pleine prohibition. C’est l’histoire de cinq frères et sœurs : Tony, le flic, Amerigo, le truand, Caterina, la star de cinéma, Frank, le prêtre et Carmela, la femme au foyer justicière.
Vieille canaille nous transporte quelques années plus tard, les Centobucchi ont vieilli. James Ricci, 43 ans, est scénariste à la télé pour des feuilletons à succès. Tout va bien pour lui, mais sa vocation reste d’écrire des romans. Il entreprend donc une nouvelle fois, malgré trois échecs de publication, de remuer les souvenirs de famille et décide de rendre visite à son oncle Amerigo Centobucchi.
Commence alors une "petite ballade" déjantée à travers les souvenirs familiaux des Centobucchi, sur fond de vieux règlements de compte... Souvenirs dont la véracité est inversement proportionnelle à la morale de chaque oncle et tante.
Il faut dire que dans l’art de manier le mensonge et les fausses pistes, les Centobucchi sont loin d’être les derniers. Dans cette famille, la vérité sort de la bouche d’un Beretta et les paternités sont hasardeuses.
Domingo Mandrafina et son porte-plume Carlos Trillo réussissent encore une fois a nous projeter dans leur univers de pourris et l’on retrouve avec joie les Spaghetti Brothers vieillissants, mais pas moins dégueulasses, croqués en noir et blanc.