Mike Ladd, d’ Hendrix à KRS-ONE

mike ladd

Diaspora dialectique. Délimiter des territoires infinis.
Dynamiter les stéréotypes, d’un bout à l’autre du groupe hypothétique et sans limite (quand commence-t-on à être noir c’est toujours la question, non ? - Quand on le décide, c’est peut-être la réponse crie Johny Clegg). D’Hendrix à Krs-one. De la poésie-beat sur mélodies jazz à l’afro-beat poésie sur fond de rythmes jungle. Du punk au spoken word.

Mike Ladd. Trentenaire illuminé en t-shirt vert siglé Afropunk. Justement. Une sorte de claque, sans crier ô génie bien sur, mais le changement est souterrain, à fond de cale justement (celle du Batofar en l’occurence). Le hip-hop expérimente à nouveau, en live, entre samplers et guitares éclectiques.

Ancien batteur de punk, guitariste (pour Alex Chilton par exemple), bassiste et au micro depuis 1985, le narrateur de l’amérique urbaine , le frisé au cv déjà très long, est aussi prof d’anglais à l’université de Long Island. Performer membre de la mouvance hiphop actuelle d’Antipop Consortium à Saul Wiliams réconcilie les mots et les aventures sonores , le Tom Waits du hip-hop a aussi publié des textes dans des ouvrages collectifs.

A écouter :

Easy Listening For Armageddon - 1997
Welcome to the Afterfuture
The infesticons - Gun Hill Road
Easy Listening for Armageddon

V/A :

Aloud : Voices from the Nuyorican Poets Cafe
In Defense of Mumia
No More Prison

A lire :

Swing Low, Black Men Writing and the anthologies

A venir : son electric ladyland : Negrophilia ...

(photo : ©99octane.com - D.R.)

Voir en ligne : Une longue interview