Si vous voyez quelqu’un rire aux éclats, seul, dans le métro, peu de chances que ça soit dû à un cola bleuté, mais peut-etre qui sait, à la lecture d’un des ouvrages de David Sedaris.

En tout ça, moi, c’est l’effet que ça me fait.

Les autobiographies débiles du performer américain vous font sombrer, par le biais d’une écriture simpliste, dans les méandres de l’esprit farfelu de David Sedaris. On en vient à rire avec lui des frasques de sa colloc’ tétraplégique ou à prendre un rendez-vous chez l’orthophoniste pour une garde à vue au commissariat.

"Tout nu" (disponible en poche (ouf !)) est ce que j’ai lu de plus drôle depuis Tom Sharpe. "Je parler français" est pas mal non plus mais un peu décevant (mais est-ce le prix du bouquin qui me reste en travers de la gorge ?) mais est quand même capable de dérider le pire des moines jansénistes.

A travers ses récits,sa vie familliale d’enfant à part prend l’aspect d’une aventure perpétuelle entre un chapelier et un lapin pressé et les cours de français grand débutant tournent au lynchage. Deux petits bouquins parfaits et sans prétention pour supporter le train-train des transports en commun en suivant les histoires d’une espèce d’AllyMcJones garçon. Décérébrant.